32ème anniversaire de la mort de Thomas Sankara: Voici 18 citations du père de la révolution burkinabè

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[ Aujourd’hui 15 Octobre comme une journée commémorative de la mort de notre guide THOMAS SANKARA ]

32 ans jour pour jour qu’il nous a laissé.
Thomas Sankara , né le 21 décembre
1949 à Yako en Haute-Volta et mort assassiné le 15 octobre 1987 à
Ouagadougou au Burkina Faso est un
homme d’État anti-impérialiste ,
révolutionnaire, socialiste ,
panafricaniste et tiers-mondiste du Burkina

Voici ses quelques citations légendaires

•On peut tuer un homme mais pas des idées

•L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère .

•Cela va nous coûter la vie peut être, mais nous sommes pour prendre les risques, nous sommes là pour oser et vous êtes là pour continuer la lutte coûte que coûte.

•Je me suis fait une raison. Soit je finirai vieil homme quelque part, soit ce sera une fin violente car nous avons tellement d’ennemis. Une fois qu’on l’a accepté, ce n’est plus qu’une question de temps. Cela viendra aujourd’hui, ou demain…D’ailleurs je sais qu’on ne dira pas en me désignant un jour : «c’est l’ancien Président du Burkina Faso» on dira : «c’est la tombe de l’ancien Président du Burkina Faso»

•Les grandes tragédies de l’histoire révèlent les grands hommes, mais ce sont les minables qui provoquent toujours ces tragédies.

•Je suis comme un cycliste qui grimpe une pente raide, qui a à gauche et à droite des précipices. Il est obliger de pédaler, de continuer de pédaler, sinon il tombe.

•La maladie ne se guérit point en prononçant le nom du médicament, mais en prenant le médicament.

•Un peuple conscient ne saurait confier la défense de sa patrie à un groupe d’hommes quelles que soient leurs compétences. Les peuples conscients assument eux-mêmes la défense de leur patrie
• Un militaire sans formation politique, idéologique est un criminel en puissance.

•D’autres avant moi ont dit, d’autres après moi diront à quel point s’est élargi le fossé entre les peuples nantis et ceux qui n’aspirent qu’à manger à leur faim, boire à leur soif, survivre et conserver leur dignité. Mais nul n’imaginera à quel point le grain du pauvre a nourri chez nous la vache du riche.

•On parle du Plan Marshall qui a refait l’Europe économique. Mais l’on ne parle pas du Plan africain qui a permis à l’Europe de faire face aux hordes hitlériennes lorsque leurs économies étaient menacés, leurs stabilités étaient menacées. Qui a sauvé l’Europe ? C’est l’Afrique. On en parle très peu. On parle si peu que nous ne pouvons, nous, être complices de ce silence ingrat. Si les autres ne peuvent pas chanter nos louanges, nous en avons au moins le devoir de dire que nos pères furent courageux et que nos anciens combattants ont sauvé l’Europe et finalement ont permis au monde de se débarrasser du nazisme.

•Nous ne pouvons laisser à nos seuls ennemis d’hier et d’aujourd’hui le monopole de la pensée, de l’imagination et de la créativité !

•Nous estimons que la dette s’analyse d’abord de par son origine. Les origines de la dette remontent aux origines du colonialisme.

•Celui qui aime son peuple aime les autres peuples

•La Bible, le Coran ne peuvent pas être lus de la même façon par celui qui exploite le peuple et le peuple qui est exploité. Il faut pour cela, deux éditions de la Bible et deux éditions du Coran.

•La Révolution démocratique et populaire a besoin d’un peuple de convaincus et non d’un peuple de vaincus, d’un peuple de convaincus et non d’un peuple de soumis qui subissent leur destin

•Mr le Président, nous n’avons pas compris comment des bandits comme Jonas Savimbi, des tueurs comme Peter Botha ont eu le droit de traverser la France si belle et si noble. Ils l’ont tachée, ils l’ont tachée de leurs pieds et de leurs mains couverts de sang. Et tout ceux qui ont leur ont permis de poser de tels actes en porteront l’entière responsabilité, ici et partout ailleurs, aujourd’hui et pour toujours.

•Je n’y pense pas. Ça peut arriver. Mais je préfère ne pas y penser. Je me dis que coup d’Etat ou pas coup d’état, la solution résidera dans la capacité des masses à nous protéger. Bien sur quelqu’un peut sortir de la foule et tirer sur le président voilà, il est mort. C’est une chose qui peut arriver à tout moment. Le plus important c’est qu’à tout moment aussi le peuple ait besoin de chacun de nous. Parce-que nous faisons un travail utile. Nous ne marquons pas des buts à tous moment, mais nous sommes tous utiles dans l’équipe .

Thomas Sankara Nous sommes tes héritiers.

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