Afrique : Des présidents pleurent le feu à la cathédrale de Paris. Pas un mot pour les 1000 morts au Malawi et au Zimbabwé
La 2e ville du Mozambique, Beiria est à 90 % détruite à cause des conséquences du réchauffement climatique, causé par la sur consommation, la pollution et les dégradations de l’environnement par ceux qui vivent au pays de Notre Dame de Paris : pourquoi le temps ne s’est – il pas arrêté sur ce feu roulant des cyclones foudroyants qui font payer à l’Afrique le prix de l’irresponsabilité des autres alors qu’elle ne pollue pas plus qu’une mouche du Sahel ? Il n’y a pas le feu !
Il y’a plus d’un million de victimes de ce cyclone inédit qui a balayé ces trois pays : ils n’ont plus rien, plus de toit, plus d’eau, plus de biens, plus à manger : où sont nos larmes, nos profils Facebook, nos prières, notre compassion. Cette émotion si ” typique ” de l’Afrique et des Africains…Il n’y a pas le feu !
– Le feu est partout en Afrique : celui des guerres du délire de la foi aux dizaines de milliers de morts de Boko Haram, Aqmi, Daesh et autres officines du macabre ; celui des guerres entretenues par les colons d’hier et les puissances aujourd’hui pour vider le continent du sang de son sol et de son sous-sol ; celui des guerres hysterisées par les armes livrées par les puissances du pays de Notre Dame de Paris et de la place St Pierre. Il n’y a pas le feu !
J’exprime mon soutien à mes frères et sœurs Afro-Français pour le drame de l’incendie d’un joyau exceptionnel du patrimoine de la France, de l’art gothique, sceau du génie des bâtisseurs de cathédrales et bijou de la Chrétienté. Et je souhaite qu’àpres avoir séché leurs larmes, ils ouvrent les yeux sur ces feux qui déciment l’Afrique !
L’indignation perd son sens quand face aux drames, elle emprunte une voie unique : l’impasse humaine…
Ndlr: IBK n’a pas encore fait de déclaration officielle mais on signale que son discours à la nation a été reporté quelques minutes après le report de l’adresse à la nation du président français, suite à cet incendie.
Coupsfrancs