Crise sécuritaire au Mali: Six raisons qui prouvent qu’IBK est responsable

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Nous vous proposons l’intégralité de la déclaration du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) sur la situation sécuritaire au Mali.

Le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD), à l’instar de tout le peuple malien est réduit à une comptabilité macabre de nos soldats qui tombent régulièrement sous les attaques de groupes terroristes comme ce furent les cas à Dioura, à Mondoro, à Boulkessi ou plus récemment à Indelimane. Il en est de même, quotidiennement, d’innocentes victimes civiles.

Conscient de ses responsabilités, le FSD a toujours manifesté sa solidarité envers nos Forces de Défense et de Sécurité et sa compassion à l’endroit des familles et frères d’armes des soldats tombés sur le champ d’honneur.

L’union sacrée autour de nos Forces de Défense et de Sécurité, l’impérieuse nécessité de préserver et de renforcer le moral des troupes ont constitué notre seule ligne de conduite, notre crédo.

Nous continuerons à respecter ces règles de conduite même si l’évolution meurtrière de la situation sécuritaire dans notre pays nous impose aujourd’hui de nous assumer pleinement et de dénoncer la lourde et entière responsabilité du Président de la République et de son Gouvernement dans la gestion de la crise que notre pays connaît.

En effet, le Président de la république Ibrahim Boubacar Keita est responsable de la dramatique situation du Mali.

La responsabilité du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, c’est d’avoir nommé six ministres de la Défense et presqu’autant de chefs d’Etat-major des armées en six années dans un pays en guerre alors même qu’il savait que certains parmi eux ne pouvaient être à hauteur de mission.

La responsabilité du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, c’est d’avoir fermé les yeux et couvert des détournements de deniers publics à large échelle et à ciel ouvert sur les allocations budgétaires destinées à l’achat d’équipements et de matériels militaires.

La responsabilité du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, c’est de n’avoir rien entrepris pour enrayer la corruption qui règne en maître à tous les niveaux et en particulier au niveau de certains hauts gradés de nos Forces de Défense et de Sécurité ou de responsables politiques ou étatiques connus de tous.

La responsabilité du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, c’est de laisser des personnes sans qualité ni compétence gérer notre armée pour satisfaire des intérêts bassement mercantiles.

La responsabilité du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, c’est de banaliser la mort de milliers de victimes civiles et militaires, d’en cacher le nombre réel et par conséquent de briser le moral de la troupe et des familles.

La responsabilité du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, c’est l’absence d’un capitaine qui tient fermement la barre en eaux troubles, c’est d’avoir fait du Mali un avion sans pilote, c’est de préférer les voyages et les hôtels de luxe à l’exercice de ses missions et responsabilités au Mali.

Sa responsabilité est pleine et entière : il a échoué sur tous les plans.

Nous savons que la guerre qui nous est imposée n’est pas facile. Mais nous savons aussi que nous ne la remporterons jamais si la corruption, érigée en système de gouvernement nous empêche d’avoir une couverture aérienne performante et le minimum d’équipements pour l’engagement de nos troupes.

 Maliennes, Maliens ; 

Le prétendu « Dialogue National Inclusif », aux desseins inavoués, qui est en fait une véritable camisole de force, ne pourrait apporter aucune solution à ces problèmes existentiels pour notre pays.

Les Maliennes et les Maliens ont suffisamment encaissé. Le temps de dire NON ÇA SUFFIT est venu et nous le disons haut et fort. Mais nous ne le disons pas seul et pour nous seuls.

Nous disons NON ÇA SUFFIT pour cette majorité silencieuse qui attend que nous lui montrions le chemin. Nous disons NON ÇA SUFFIT avec les veuves et les orphelins des atrocités quotidiennes au nord, au centre et ailleurs au Mali. Nous disons NON ÇA SUFFIT avec toutes les forces politiques et sociales engagées aujourd’hui au chevet de la mère-patrie auxquelles nous proposons de nous retrouver pour le Mali.

Nous disons NON ÇA SUFFIT pour ne plus être la risée de nos voisins et de la communauté internationale.

Nous ne nous limiterons plus à dire, à dénoncer. Nous allons agir et nous entendons agir avec tous les patriotes aujourd’hui engagés pour la survie du Mali.

 Vive les FAMa ! 

Vive le Mali !

Bamako, le 06 novembre 2019 

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