Mali: Le message d’Alassane Ouattara aux dirigeants de la transition après le retrait des forces françaises

0

Depuis l’annonce du retrait des forces militaires françaises du Mali, quelques dirigeants africains se sont exprimés sur la question notamment le président sénégalais Macky Sall, celui du Ghana et Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire. Pour Alassane Ouattara, il faudra maintenant augmenter très rapidement les budgets de défense.

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est exprimé, le mercredi 16 février dans un entretien à RFI et France 24, avec d’autres inquiétudes en tête. « Le départ de Barkhane et Takuba crée un vide. Nous serons obligés d’acheter des armes, d’avoir une plus grande professionnalisation, mais c’est notre devoir aussi. Les armées nationales doivent régler les problèmes sur nos territoires nationaux, et c’est cela notre philosophie », s’est inquiété le chef de l’État ivoirien.

Ne manquez pas ceci »» Douanes maliennes : Ce qui va se passer maintenant !

Plusieurs dirigeants africains et européens étaient réunis mercredi soir autour du président Macron pour entériner le retrait des troupes françaises et européennes du Mali. « Nous considérons que la lutte contre le terrorisme est quelque chose d’essentiel pour le Mali, pour le Burkina, pour le Niger et pour les pays côtiers », a assuré le chef de l’État ivoirien. « Nous serons obligés d’augmenter nos forces de défense, nous serons obligés d’accroître la protection de nos frontières. Nous prendrons toutes les mesures possibles. Même si nous devons dépenser 2 ou 3 ou 4 % du PIB pour les dépenses militaires, nous le ferons pour notre protection, parce que sans sécurité il n’y aura pas de développement », a t-il ajouté. La Côte d’Ivoire, pour l’heure relativement peu touchée par les offensives djihadistes, partage une large frontière avec le Burkina Faso et le Mali en proie à des attaques récurrentes de groupes affiliés à Al-Qaïda ou à l’organisation État islamique. Des questions clés que les dirigeants africains devront aborder, avec le cas du Mali en tête, lors du sommet convoqué mi-mars à Accra, la capitale du Ghana.

vous pourriez aussi aimer
Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.