Commercialisation du bétail : Un guide pour lutter contre les obstacles

Les pratiques abusives, y compris les extorsions, auxquelles font face les convoyeurs de bétail lors du passage des frontières, ainsi que les taxations illégales sur les routes de transport, entravent le développement du commerce du bétail.

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Dans le cadre du projet régional d’appui au pastoralisme dans le Sahel (PRAPS), les acteurs de l’élevage, en particulier ceux de l’élevage pastoral, se sont réunis lors d’un atelier à Bamako afin d’informer et de sensibiliser les parties prenantes sur le contenu du guide pratique de droit. L’objectif est de renforcer les capacités des acteurs afin de résister de manière plus efficace contre les pratiques abusives et les extorsions routières.

La deuxième phase du PRAPS, actuellement en cours, vise à améliorer les capacités des organisations nationales et régionales du pastoralisme pour une meilleure application des textes, favorisant ainsi la facilitation du commerce dans les principaux espaces de commercialisation du bétail, tels que le Sénégal, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso.

Impact financier sur le bétail

Dans ces espaces, des pratiques abusives, y compris les extorsions lors du passage des frontières par les convoyeurs de bétail, ainsi que des taxations illégales sur les itinéraires de transport, sont fréquemment observées. Elles continuent d’entraver l’expansion du commerce du bétail en Afrique de l’Ouest, dans l’espace du CILSS. Ces pratiques entraînent des tracasseries administratives et des coûts supplémentaires qui alourdissent le prix final du bétail, affectant ainsi les revenus des éleveurs et l’accès des consommateurs aux produits carnés. Cela témoigne d’une méconnaissance des textes juridiques, tant de la part des acteurs privés que de certains agents des forces de sécurité, ou d’un manque de volonté dans l’application des instruments juridiques régissant le commerce du bétail, comme recensé dans un recueil.

Le projet régional d’appui au pastoralisme, qui opère dans les 6 pays du Sahel et est coordonné par le Comité International des Comptes de la Section au Sahel (CIDC), a mis en place une équipe chargée d’examiner le cadre réglementaire. Son objectif est d’en tirer la quintessence afin de permettre aux différents acteurs, qu’il s’agisse des éleveurs, des forces de sécurité ou des services d’appui, de connaître et de respecter son contenu. Ainsi, chacun pourra s’acquitter de ses devoirs et obligations.

Djeliba24

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