DEF-2025 ‘’Sans fraude, sans fuite que des tentatives échouées’’

DEF-2025 ‘’Sans fraude, sans fuite que des tentatives échouées’’

Le lundi 2 juin 2025, ont démarré sur toute l’étendue du territoire, les épreuves du DEF (diplôme d’études fondamentales) au Mali. Ils étaient 350 409 candidats repartis entre 1842 centres d’examens au Mali. Selon un responsable du centre national des examens et concours de l’éducation CNECE, joint par nos soins, le DEF a été « Sans fraude, sans fuite que des tentatives échouées dans certains centres ».

Le DEF s’est très bien déroulé dans les centres au Mali, excepté le Cap de Tombouctou qui a connu une journée de disfonctionnement due à une attaque djihadiste perpétrée le lundi à Tombouctou, a fait savoir le responsable du CNECE. Pour lui, excepté cet incident à Tombouctou et quelques tentatives de fraudes, aucune autre entrave n’a été signalée au cours de l’examen du DEF 2025.

Selon ledit responsable du CNECE, il n’y a eu que quelques tentatives de fraudes dont le cas majeur demeure celle du centre de Bafoulabè. A en croire au responsable, le président du centre de Bafoulabè a été pris main dans le sac. « Le soir du deuxième jour du DEF, très tard dans la nuit, le président du centre a ouvert une enveloppe des épreuves de mathématiques, a pris l’image et l’a envoyé à quelqu’un ».

Par des dispositifs d’un système informatique bien renforcé, selon ses dires, la fraude a été découverte à temps et circonscrite. Des mesures ont été prises bien avant les épreuves pour son remplacement et sa mise à la disposition de la justice. Le sujet a été très vite remplacé sans causer aucun préjudice. « Cette tentative de fraude reste le cas majeur connu de cette session de DEF »,a-t-il précisé.

D’autres cas mineurs ont été signalés, a-t-il révélé. C’est-à-dire, des candidats qui ont pris des images du sujet une fois distribué dans les salles et les ont envoyé dans des groupes WhatsApp afin qu’on les traite pour eux. Grace aux systèmes informatiques, ils ont été découverts à temps. Koulikoro, à Tombouctou et quelques centres à Bamako. Ils ont tous été pris, selon le responsable.

Le sujet a été définitivement changé pour deux cas majeurs, citera-t-il : Le cas de Bafoulabè avec les épreuves de mathématique et le cas de Bandiagara lors de l’épreuve de l’anglais. Selon lui, à Bandiagara, le centre a commis l’erreur d’entamer les épreuves à une heure d’avance, c’est-à-dire, 14h au lieu de 15h. Et le sujet s’est retrouvé sur les réseaux sociaux avant 15H. Aussitôt des mesures ont été prises pour reprendre partout l’épreuve d’anglais en changeant le sujet.

Pour notre interlocuteur, il y aurait eu fuite de sujet comme véhiculé sur les réseaux sociaux, si certains candidats avaient pu s’enquérir du sujet, le traiter à l’examen et que des résultats soient proclamés avec le même sujet. Sans cela, on ne devrait parler de fuite encore moins de fraudes, car pour lui, tous les cas ont été circonscrits à temps et corrigés sur place. « Il n’y a pas eu de fuite de sujet », a-t-il clamé.

Un membre de la commission en charge de l’éducation au Conseil national de transition (CNT), qui nous a confié avoir suivi de très près tout le déroulé de l’examen, a fortement l’équipe du CNECE. « Elle a fait un excellent travail. On ne peut ni parler de fuite ni de fraudes. Leurs efforts doivent être salué à la hauteur », a estimé le membre du CNT avant de conclure que le défi a été relevé. Ça a été, dit-il : « Zéro fuite, zéro fraude » !

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K. Cissé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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