Trop de rumeurs et de commentaires selon les chapelles politiques, sur l’affaire des 49. @Enquetemedia y a fourré le nez et vous livre en exclusivité, les faits.
Un deal de Hambak repris par TBO
Notre ancien ministre de la Défense (paix à son âme! ) était à la tête de cette affaire. Envoyer certains de nos soldats pour des interventions «officieuses», contre rémunération. HamBak décédé et TBO tenant désormais les rênes de la Défense , continuera ce deal hérité de son prédécesseur . Toujours, dans un secret presque total. La preuve dans le communiqué des autorités maliennes annonçant l’arrestation de 49 soldats ivoiriens, elles affirment qu’ayant joint leurs homologues ivoiriens, personne n’etait en mission au Mali pour le compte de l’Etat ivoirien et de l’ONU, en ce moment précis .
Avant le Mali, il y’a eu la Centrafrique et l’Ethiopie
Cette équipe n’etait pas à son premier «forfait» . Un commerce juteux ne peut pas s’ arrêter en si bon chemin! Et dès qu’il y’a besoin de soldats ou d’une équipe de choc pour une opération « commando clandestine », cette escouade est prête pour la mission. Contre espèces sonnantes et trébuchantes qui atterrissent directement dans la poche de quelques individus. Des soldats dans ce sens ont été envoyés en Centrafrique et en Éthiopie. Il suffit que le pays soit en crise, qu’il y’ait besoin de « mercenaires » pour une intervention ciblée, que des contacts soient pris et le deal scellé, que ces missionnaires prenaient du service. Pour le compte de leur mentor, n’oublions pas!
Les autorités maliennes étaient aux aguets!
Vue la crise diplomatique en la Côte d’Ivoire et le Mali, le pouvoir malien attendait une initiative de ce genre, pour faire ce coup à l’État ivoirien. Surtout qu’à la différence de la Centrafrique ou tout s’ est bien déroulé , le Mali avait une rancune tenace contre Abidjan. Et des contacts au Mali ont averti le DirCab de Tené Birahima Ouattara (TBO), qu’il y’avait un risque pour cette fois-ci. L’occasion faisant le larron, le coup a été tenté, et bonjour les dégâts. On comprend maintenant la raison pour laquelle, le gouvernement ivoirien a mis du temps pour répondre au communiqué des officiels maliens!
Et vue la sensibilité de la situation , il n’a échappé à aucun ivoirien, que ce n’est ni l’Etat-major, ni le Ministère de la Défense et encore moins celui des Affaires étrangères comme cela se fait dans le cadre d’une crise diplomatique d’une telle envergure qui produit le communiqué sommant l’État malien de libérer immédiatement les 49 soldats, mais le Conseil national de sécurité (CNS). Ce qui dédouane politiquement le gouvernement. Et Amadou Coulibaly le porte-parole du gouvernement lors d’un point de presse, face à la question relative à cet incident, s’ en est remis au communiqué du CNS.
Le film de l’arrestation des 49
Reprenons cette phrase dite précédemment : A la différence de la Centrafrique, le pouvoir malien a une dent contre Alassane Ouattara. Le communiqué de l’Etat malien est vrai, sous toutes ses moutures. L’Etat-major ivoirien a nié avoir envoyé un contingent. L’ONU n’a aucune relève prévue et ce bataillon n’agit pas sous mandat. En publiant ce communiqué officiellement, le pouvoir malien est sûr de son fait. Le hic, pourquoi pour cette fois, il y a des éléments qui ont des passeports avec d’autres professions ? Selon les informations qui ont filtré volontairement des officiels maliens, 8 soldats étaient passés à travers le filet de sécurité de l’aéroport. Les professions étaient Serveuses, Vigiles, Toliers… C’est ce qui a attiré l’attention des agents de sûreté. Donc interrogatoire musclé. Le chef de mission, interrogé, a d’abord affirmé que ce sont des soldats de cambuse. Les concernés eux, ont répondu à l’interrogatoire, que c’est une mission «secrète». Et l’l’une des serveuses a dit qu’ « elle croit que c’est pour le compte du ministre qu’ils sont là» Le deal n’était pas bien ficelé . « ELLE CROIT QUE »… C’est cette phrase qui a fait monter la tension en faisant planer le doute sur l’identité des 49. Et c’est à partir de cette bévue qu’il y’a eu fouille des bagages des 49 . Ce qu’on appelle armes de guerres à travers les communiqués , ce n’étaient que des grenades qui ont été trouvées en leur possession. La suite, vous la connaissez: l’intense ballet diplomatique de par des déclarations de part et d’autre. Et depuis ces dernieres 24 heures, malgré les premiers propos de nos autorités se dedouanant de l’envoi officiellement des 49 au Mali et vue la tournure des événements , elles essaient dorénavant de s’accorder sur une version officielle qui tiendra la route. Pour polir le deal ou sauver les 49!?
Pour de simples cacahuètes offertes par SAS!
LA REDACTION/ enquetemedia.org