Hôpital Gabriel Touré: une patiente décrit la stratégie développée pour racketter les malades
Nos structures de santé sont devenues des lieux de rackette. DOMMAGE !
Cette affaire de pansement à l’hôpital G.T où je suis actuellement.
Je viens avec le petit à l’hôpital, je prends le ticket de pansement à l’entrée.
Au calme je me dirige au service TRAUMATO, une infirmière l’a admis dans la salle de soin, elle allait commencer le travail, mais avant elle m’a dit que je dois payer 1000F. En bon réglo je lui ai montré le ticket que j’ai pris à l’entrée du coup elle a arrêté le travail.
Elle m’a dit que ceux qui ont le ticket font leur pansement dans un autre endroit qu’elle m’a indiqué.
Quant à elle, elle est sûrement là titre privé et on doit lui payer ses honoraires avec du cash.
Je sors au calme pour me rendre à l’endroit indiqué, chez un certain DIARRA.
Une fois arrivé là-bas, j’y ai trouvé un infirmier trois poches qui m’a dit qu’il ne peut pas faire le pansement du petit, à titre de rappel on était 11H 00, la raison évoquée était que je ne suis pas dans le temps et qu’il faut que je repasse demain.
Bon je n’ai vu qu’une seule chose à faire, retourner à l’entrée et qu’on m’explique pourquoi on m’a fait payer le ticket si on ne peut pas prendre mon patient.
À ce moment précis je suis devant la porte du chef bureau des entrées.
Je ne quitterai que lorsque j’aurais une explication claire ou qu’on me rembourse l’argent du ticket afin que j’aille me payer le service d’un/une infirmier/ère mercenaire pour faire le pansement du garçon.
Tchipp !
Partagez au max pour qu’on sache ce qui se passe.
En réalité ce n’est pas pour la somme modique de 1000F, c’est juste pour que lumière soit sur certaines pratiques qui sont légions dont sont victimes les clients de nos services publics.
Pour le moment je suis calé, la journée sera certes longue mais comme je n’ai rien à faire, je patienterais le temps qu’il faudra pour tirer au clair.
Mary DIALLO
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