Le Président ougandais limoge son fils après un tweet controversé

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Le ministère ougandais de la Défense a annoncé mardi que le fils du président Yoweri Museveni, Muhoozi Kainerugaba, était remplacé par un autre militaire à la tête des forces terrestres du pays, quelques heures après qu’un tweet du fils a provoqué un tollé au Kenya.

 

Le lieutenant général Kayanja Muhanga « a été nommé commandant des forces terrestres », selon un communiqué du ministère, en remplacement de M. Kainerugaba.
Le ministère a aussi annoncé que le président Museveni avait promu son fils de 48 ans au rang de général, une mesure perçue par des analystes interrogés par l’AFP comme cosmétique, et destinée à faire passer l’autre décision.
La décision du ministère de la Défense est en effet intervenue peu après que M. Kainerugaba a déclenché un tollé en tweetant qu’il était prêt à envahir le Kenya.
« Il ne nous faudrait pas, à nous, mon armée et moi, deux semaines pour capturer Nairobi », a-t-il déclaré lundi soir dans ce tweet, avant de faire volte-face dans un second temps.
« Je ne battrai jamais l’armée kenyane parce que mon père m’a dit de ne jamais le tenter ! Donc, nos gens au Kenya devraient se détendre ! »
Le tollé occasionné sur les réseaux sociaux a poussé le ministère ougandais des Affaires étrangères à publier une déclaration disant son « engagement envers le bon voisinage (et) la coexistence pacifique » avec le Kenya.
Yoweri Museveni, qui dirige l’Ouganda d’une main de fer depuis 1986, pourrait de nouveau se porter candidat à l’élection présidentielle prévue en 2026.
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