Voici les 107 médicaments très dangereux pour la santé à éviter absolument

D’après la revue Prescrire, il y a 107 médicaments à éviter absolument. Des antitumoraux au traitement pour le diabète, voici la liste.

Comme tous les ans, la revue Prescrire a listé les médicaments à éviter, « pour aider à choisir des soins de qualité et éviter des dommages disproportionnés pour les patients ». Ainsi, 107 références sont dans le viseur des scientifiques. Parmi elles, des médicaments de toutes les sortes, de ceux qui luttent contre le diabète à ceux contre les maux de gorge ou la toux, en passant par les antitumoraux.

Parfois il vaut mieux ne pas prendre de médicament

Dans son rapport, la revue médicale précise aussi que « dans certaines situations, l’option la plus prudente est de ne pas recourir à un médicament ».

Trois nouveaux médicaments à éviter

Malheureusement, trois nouveaux médicaments ont été ajoutés à la liste de ceux jugés « plus dangereux qu’utiles ». Tout d’abord, il faudrait éviter la poudre de graine d’arachide, qui contient des protéines d’arachide (Palforzia). Celui-ci augmenterait « la fréquence des réactions allergiques dans la vie quotidienne des patients ». Le deuxième médicament à éviter est le roxadustat (Evrenzo). Il permet de palier l’anémie liée à une insuffisance rénale chronique. Pourtant, celui-ci pourrait être à l’origine de « mortalité chez certains patients ». Le dernier médicament déconseillé par Prescrire est la teinture d’opium (Doprizal). Utilisé pour le traitement des diarrhées sévères, il n’aurait pas « d’avantage clinique » par rapport à d’autres références.

Que faire en cas d’impasse thérapeutique pour traiter une maladie grave ?

« Il n’est pas justifié d’exposer les patients à des effets indésirables sévères quand l’efficacité clinique n’est pas démontrée », explique la revue. Cependant, elle précise aussi que la prise de ces médicaments est « parfois acceptable », à la seule condition « que les patients aient pu comprendre les inconnues autour de la balance bénéfices-risques et les objectifs de l’évaluation, grâce à des échanges adaptés à leur capacité de compréhension ». Dans d’autres cas, Prescrire dit qu’un « accompagnement approprié et des soins symptomatiques sont justifiés pour aider le patient à supporter l’absence d’option efficace pouvant changer le pronostic ou améliorer sa qualité de vie ».

Cancérologie, greffes, hématologie :

Le défibrotide (Defitelio)
Le mifamurtide (Mepact, non commercialisé en France)
Le nintédanib (Vargatef, non commercialisé en France)
Le panobinostat (Farydak)
Le roxadustat (Evrenzo, non commercialisé en France)
La trabectédine (Yondelis ou autre)
Le vandétanib (Caprelsa)
La vinflunine (Javlor)

Cardiologie

L’aliskirène (Rasilez, non commercialisé en France)
Le bézafibrate (Befizal)
Le ciprofibrate (Lipanor ou autre)
Le fénofibrate (Lipanthyl ou autre)
La dronédarone (Multaq)
L’ivabradine (Procoralan ou autre)
Le nicorandil (Ikorel ou autre)
L’olmésartan (Alteis, Olmetec, Alteisduo, Coolmetec, Axeler, Sevikar)
La ranolazine (Ranexa, non commercialisé en France)
La trimétazidine (Vastarel ou autre)
Le vernakalant (Brinavess, non commercialisé en France)

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