Côte d’Ivoire: les clients Orange Money étaient ses victimes. Voici comment ?

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FIN DE CARRIERE POUR UN ABONNÉ DES TRANSACTIONS FRAUDULEUSES

Le principal atout des avancées technologiques, c’est qu’elles nous simplifient la vie. En effet, il nous est désormais possible de pallier aux problèmes d’envoi et de réception d’argent quel que soit la distance. Mais l’inconvénient de cette pratique c’est qu’elle offre la possibilité aux bandits de se faire de l’argent en s’emparant de nos différentes transactions.

TM, jeune dame débrouillarde a toujours voulu se construire une assise financière. Le milieu peu aisé dans lequel elle a évolué a participé à faire d’elle la battante qu’elle est devenue. Sa quête d’une activité saine, dans le but de construire sa propre entreprise plus tard la conduit aux portes d’une agence de transaction électronique. Elle est alors recrutée comme caissière par dame KEM propriétaire de l’agence. Les choses se passent très bien et dame KEM se montre satisfaite du sérieux de sa nouvelle subordonnée. La jeune caissière reçoit un client généreux avec qui elle garde le contacte et devient amie. Ce nouvel ami sollicite régulièrement TM pour des retraits urgents qui appartiendraient à ses parents. Il la rassure de lui présenter les pièces nécessaires aux retraits une fois sur place, chose qu’il fait effectivement à chaque fois. En dépit de la bonne marche apparente de la structure, la banque partenaire de celle ci demande des preuves de paiements de treize (13) mandats douteux. Cette exigence de la banque motivée par plusieurs réclamations de destinataires insatisfaits, attire l’attention de la propriétaire de l’agence, qui procède elle même à la vérification des documents de retraits. Elle se rend compte alors, que pour les treize (13) mandats, les pièces présentées avaient les mêmes photos sous différents noms et ont été payés par la même caissière TM. Lorsque dame KEM met son employée devant les faits, celle ci se rend compte qu’elle a été naïvement endormie par BT le client généreux. Pour mettre la lumière sur cette histoire elle décide de saisir la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC).

Les enquêtes menées par la PLCC en collaboration avec le laboratoire de criminalistique numérique (LCN) sur les informations fourni par la caissière ont permis d’avoir l’identité du suspect. Interpellé, puis conduit dans nos locaux pour interrogatoire, il a reconnu avoir procédé à plusieurs retraits frauduleux. Il a ajouté s’être plusieurs fois rendu dans l’agence de transfert de dame KEM muni de fausses pièces d’identités. À la question de savoir comment il se procurait les codes, il a répondu les avoir reçu d’un dénommé DDP. Les investigations sont en cours pour appréhender ce second suspect.

BT pourrait être poursuivi pour faux et usage de faux en documents administratifs et fraude sur transaction électronique. Il a été déféré devant le Parquet d’Abidjan.

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